ÉNERGIE ET MODES DE VIE (USAGES)(Atelier)


AXE BÂTIMENTS ET MODE D’HABITER

Enquêtes d’observation de pratiques de consommation d’énergie.

Marguerite BONNIN (LAVUE ; CSTB)

Afin de combler le déficit existant sur la réalité des activités quotidiennes de consommation d’énergie au logement, nous avons réalisé une enquête concentrée sur le logement privé avec une approche ethnographique, c’est-à-dire en s’appuyant sur des données observées in situ (présence de cinq jours au logement de six ménages, du lever au coucher, avec relevé des gestes des habitants minute par minute, sans participation de l’enquêteur aux activités domestiques).
Ces observations, retranscrites sous forme de fiches (plan du logement, équipements utilisés, présence et position des membres du ménage, activité), permettent de lire l’articulation entre la consommation d’énergie et le capital matériel des ménages et révèlent le degré d’adéquation du logement aux activités des différents membres du ménage.
En passant en revue les différents domaines de consommation (éclairage, chauffage/aération, alimentation, hygiène, loisirs/travail), pour ces ménages, émerge la logique générale de leur rapport à l’énergie :
- Leur rapport aux factures, résultant d’un rapport à la consommation d’énergie utilitaire ou sous-informé
- Leur mode de vie (entre modernité et tradition), influe sur le temps de ménage, les pratiques liées à l’alimentation, les cas de mutualisation ou d’externalisation d’usage de l’énergie
- Les tactiques de consommation d’énergie qu’ils ont développé et qui leurs sont propres visent principalement à un gain de temps dans les deux moments clés de la journée, le matin et le soir, périodes de plus forte consommation d’énergie. En développant ces tactiques, ils réduisent ces consommations qui autrement seraient plus importantes.
- Les ressources et la position dans le cycle de vie de ce ménage déterminent aussi l’appropriation dont ils ont fait preuve et l’organisation de leur espace habité, visant à rendre leur logement confortable.
Grâce aux variables déterminantes des différents modes de consommation d’énergie alors mises en relief, elles permettent de comprendre que si la consommation d’énergie vient toujours en support de l’ l’expression d’une certaine identité habitante, elle permet avant tout la mise en place du confort spatial et de problématiques de l’intimité.
Ces conclusions permettent de saisir l’importance de la conception du plan architectural du logement, des pratiques habitantes qu’il suggère, qu’il permet, des pratiques qu’il impose aussi parfois, et des conséquences que les adéquations ou les inadéquations peuvent avoir sur les pratiques de consommation d’énergie. Les actions et réactions des habitants au fil de différentes étapes de leur cycle de vie, en fonction de leurs moyens, de leur capital résidentiel et d’équipements qu’ils ont à leur disposition permettent d’illustrer un panel de situations diverses.

MOTS CLÉS : copropriétés, pratiques, consommation d’énergie, observation ethnographique.


Le repas du soir et la pointe de consommation électrique en France : apports des enquêtes emploi du temps à la mise en relation entre pratique quotidienne et demande d’énergie.

Mathieu DURAND-DAUBIN (EDF/R&D)

Des dispositifs tarifaires et technologiques sont régulièrement développés pour inciter les consommateurs à déplacer leur demande d’électricité en dehors des périodes de pointe. Ces dispositifs sont évalués au travers de leur efficacité globale, masquant la diversité des pratiques quotidiennes sous-jacentes. Nous proposons d’étudier ces pratiques, afin de comprendre les significations et les contraintes qui s’y rattachent, et comment elles pourraient être modifiées.
Dans ce travail nous nous intéressons à la pointe quotidienne par une analyse quantitative des activités liées au repas du soir, qui joue un rôle central dans l’organisation du ménage et les consommations d’énergie. L’enjeu de l’étude est également méthodologique puisqu’il s’agit de tenir compte de la complexité des pratiques derrière les consommations d’énergie dans une approche quantitative.
Les différentes façons dont le repas est préparé et pris, ont été caractérisées à partir des enquêtes emploi du temps de l’INSEE: moment, participants, lieux, équipements. Puis les activités adjacentes à ces repas ont permis de préciser les contraintes temporelles et les significations associées à chaque type de repas. L’utilisation d’appareils dans le cadre de pratiques situées dans le temps nous renseigne sur leurs contributions respectives à la pointe de consommation, et nous permettent d’envisager les possibles transformations de ces pratiques et leurs conséquences, du fait des interventions tarifaires mais surtout d’évolutions sociales plus profondes.

MOTS CLÉS : pointe, électricité, repas, emploi du temps, consommation.


Recomposition des pratiques énergétiques dans les parcours de vie. Analyse en contexte de quartiers durables.

Ida KASDI (ID&S)
Taoufik SOUAMI (Institut Français d’Urbanisme ; École des Ponts ParisTech/LATTS)

Dans cet article, nous aborderons la transition énergétique à l’échelle des groupes sociaux locaux (individus, ménages, réseaux de voisinage …). Notre hypothèse est que le changement s’opère aussi par un ensemble de micro-transitions qui se jouent chez les individus à la fois consommateurs, habitants, usagers du local, membres de groupes sociaux de proximité… L’article s’appuie pour cela sur une investigation fine dans deux écoquartiers en France. L’analyse confirme l’absence d’un déterminisme matériel ou sociologique expliquant les comportements énergétiques qu’ils soient sobres ou pas. Les matériels qui sont produits en réduisant les marges de manouvre des habitants pour assurer par leur seul fonctionnement les transformations des empreintes énergétiques, ne parviennent à atteindre les objectifs. Les profils types proposés pour expliquer les comportements par les conditions socio-économiques des personnes sont peu éclairants.
Une lecture plus processuelle paraît plus pertinente et opératoire. Elle révèle que les pratiques des individus et des groupes de proximité sont recomposées en fonction des contextes, des configurations technico-spatiales mais aussi des parcours de vie, c’est-à-dire des expériences passées et des projets de vie des individus et des ménages. Un passé récent dans un appartement « passoir » va faire porter l’attention sur l’isolation. Une pratique familiale ancienne d’économie de l’électricité peut être réenclenchée à l’occasion de l’installation dans un logement adapté. Ainsi regardées, nous pouvons mieux interroger ce qui modifie les pratiques et guide leurs transformations. Dans cette configuration d’analyse, nous pouvons mieux comprendre comment les trajectoires de transformation s’insèrent ou pas dans une transition énergétique.
Deux ressorts encore peu considérés apparaissent significatifs. Les habitants prennent des initiatives qui débordent le cadre de l’offre locale pour trouver des matériels permettant d’organiser leur « économie » de l’énergie dans leur lieu de vie. Des collectifs se dessinent pour produire des repères communs dans la recomposition des pratiques voire pour en faire partiellement l’objet de l’action commune. Les micro-transitions par la composition des pratiques se construiraient aussi bien par les initiatives individuelles débordant l’offre institutionnelle que par les collectifs territorialisés.
MOTS CLÉS : pratiques, consommations, parcours de vie, transitions, écoquartiers

MOTS CLÉS : pratiques, consommations, parcours de vie, transitions, écoquartiers.


Une base capital social pour réduire la consommation d’énergie des ménages.

Thomas MACIAS (Université du Vermont)

L’objectif principal de ma recherche est de capturer le contexte social de la conservation d’ énergie est ceci grâce aux données obtenues lors de l’envoi d’une enquête sociale. Plus précisément, mon projet de recherche se conçoit en deux questions majeures. Premièrement, comment les liens sociaux entre les personnes dans les ménages et dans leur communauté affectent-ils leur disposition a la conservation de l’énergie? En second lieu, quels sont les comportements spécifiques a l’intérieur des ménages et dans les choix de transport
Les résultats sont très encourageants, sur les 600 enquêtes sociales envoyées en février 2014, j’ai obtenu un taux de réponse de 43 percent. Une analyse préliminaire montre que la population dans le canton de Chittenden dans l’état du Vermont aux Etats-Unis est clairement concernée par les questions de durabilité et les attitudes positives corrèlent avec leur niveau d’études, les orientations politiques et la confiance qu’ils octroient a leur gouvernement. Quant a nos mesures du capital social, la participation a des forums de quartier en ligne, il y a de fortes corrélations avec des pratiques durables tels que le recyclage, l’achat de l’agriculture locale et fait intéressant la conservation de l’eau grâce à la réduction temporelle de douches. Un autre résultat important montre que les fréquentes interactions entre amis étaient associe avec le soutien de reformes et la consommation de l’agriculture locale; de même que la participation aux réunions locales corrèlent avec le désir de réduire la conduite d’automobiles.
En somme, il semble y avoir des corrélations significatives dans l’enquête entre les mesures des réseaux sociaux axées sur le lieu et les mesures de préoccupation de l’environnement et des pratiques durables. Les reformes politiques qui favorisent les interactions sociales au niveau communautaire par le biais de forums en ligne, d’organisations de quartier ou de possibilités locales de faire du bénévolat peuvent s’avérer être aussi importante que de juguler la crise de l’environnement en promouvant l’amélioration de l’efficacité des ménages comme un marketing social.

MOTS CLÉS :consommation d’énergie, attitudes environnementales, capital social, recherche de l’enquête, pratiques durables.


Regard socio-anthropologique de la résistance des populations à l’adoption des énergies dites alternatives au Cameroun.

Edmond VII MBALLA ELANGA (Université de Douala)

La sécurité énergétique et la protection de l’environnement sont des préoccupations du gouvernement du Cameroun. A cet effet, le gouvernement a lancé des programmes visant à améliorer et à augmenter l’offre d’énergie par l’exploitation des sources d’énergies nouvelles et durables, dites alternatives, ceci en vue de protéger l’environnement tout en continuant à assurer aux populations l’accès à l’énergie. Cependant, certains de ces programmes ne sont pas toujours bien accueillis par les populations. La présente communication s’attellera donc à mettre en exergue les appréhensions des populations de certaines zones du Cameroun à adopter les énergies dites alternatives : la biomasse produit par les excréments humains et animaux.
L’utilisation des excréments humains ou animaux, pour la production de l’énergie, constitue une barrière psychologique pour nombre de population au Cameroun. En effet, les populations pensent que l’énergie produite par les excréments humains ou animaux peut contaminer les aliments. Pour ces populations, cette énergie est loin d’être une énergie propre, bien le contraire. Ces populations pensent que la promotion des énergies dites alternatives est de nature à déstructurer leurs modes de vie. Le feu de bois par exemple, joue un rôle central dans la vie des populations ; il ne sert donc pas seulement à faire cuire les aliments. Il charrie en effet un ensemble de pratiques et manières de vivre. Dans la zone forestière du grand Sud du Cameroun, l’utilisation du bois comme source d’énergie est une pratique ancestrale : « Nous avons toujours utilisé le bois comme source d’énergie, le bois est en abondance dans nos forets. On voudrait nous faire adopter les modes de consommation d’énergie qui vont continuer à enrichir les hommes de la ville», déclare un habitant du village Nkol-nsoh. Pour nombre de personnes interviewées, la fumée est un ingrédient de cuisine. Un met fait au feu de bois n’a pas la même saveur qu’un met fait au feu de gaz ou de biomasse.
Il se pose donc le problème de l’adoption des nouveaux modes de consommation d’énergie. Ceux-ci ne sont pas adaptés à l’environnement socioculturel des populations. L’adoption des modes de consommation d’énergie dite alternative est donc de nature à perturber les modes de vie des populations et un ensemble de représentations sociales que celles-ci ont de la société, de l’alimentation, de l’environnement, etc. La promotion des énergies alternatives, lorsqu’elle ne prend pas en compte des aspects autre que ceux liés à l’énergie, rencontre des résistances des populations, l’utilisation d’une source d’énergie étant, dans une certaine mesure, un fait social total.

MOTS CLÉS : regard socio-anthropologique, énergies alternatives, résistance des populations, Cameroun.


La transition énergétique au prisme des logiques d’action : diversité et dynamiques d’appropriation.

Cécile CARON (EDF/R&D/GRETS)
Isabelle MOUSSAOUI-GARABUAU (EDF/R&D/GRETS)
Magali PIERRE (EDF/R&D/GRETS)

De nombreux dispositifs techniques, projets pionniers et expérimentations se positionnent aujourd’hui comme contribuant à une transition énergétique. Ils se définissent comme des innovations, non seulement dans leurs développements techniques, mais également dans les incitations au « changement de comportement » qu’ils véhiculent. Cependant, les SHS montrent que cette transition énergétique n’advient pas de manière aussi unifiée et cohérente que les discours publics le souhaiteraient (Shove, 2010 ; Zelem, 2010 ) en raison des forces contradictoires des régimes et politiques publiques (Geels, 2014 ). Nous montrerons que ces ambivalences sont également dues à des formes et des degrés variés d’appropriation des dispositifs, ainsi qu’à leur pouvoir limité de modification des pratiques et des consommations d’énergie, inscrites dans des systèmes de consommation.
Au croisement de la sociologie de l’innovation (Gaglio, 2011 ), des pratiques sociales et de la consommation et des usages (Desjeux, 1996 , Henning, 2005 ), nous proposons de développer la notion de « logique d’action » pour comprendre la diversité des formes et des degrés d’appropriation. Ces logiques sont développées par des groupes sociaux (ménages, salariés, etc.) et relient entre elles différentes pratiques de la vie quotidienne, autour d’un projet de vie (une orientation, une aspiration), mis à l’épreuve de contraintes/ressources (économiques, matérielles, sociales, symboliques) et progressivement encastré dans des routines et des moments de réflexivité.
Nous appuyons notre analyse sur une ethnographie multi-sites et multi-secteurs : tarification dynamique dans le cadre de démonstrateurs smart grids dans le secteur résidentiel, projets de déploiement de véhicules électriques par des ménages pionniers, enquêtes dans des bâtiments tertiaires (bureaux et école) à haute performance énergétique. L’analyse comparée de ces terrains a permis de mettre en évidence les liens et les tensions entre les dispositifs tels qu’ils sont conçus et les pratiques sociales, notamment des mécanismes communs de diffraction de l’injonction au changement de comportement dans une diversité d’appropriation, d’implication dans les dispositifs et de figures de l’usager saisis au prisme des logiques d’action.

MOTS CLÉS : logique d’action, dynamique de consommation, véhicule électrique, tarifications dynamiques, bâtiments tertiaires performants.


Normes, émotions et pratiques sociales : réflexions conceptuelles et méthodologiques en vue d’une réduction de la consommation d’électricité par les ménages.

Béatrice Bertho(Université de Lausanne/Faculté des géosciences et de l’environnement/groupe écologie industrielle)
Marlyne SAHAKIAN (Université de Lausanne/Faculté des géosciences et de l’environnement/groupe écologie industrielle)
Suren ERKMAN (Université de Lausanne/Faculté des géosciences et de l’environnement/groupe écologie industrielle)

Dans cet article, nous proposons de considérer la vie quotidienne de ménages à Lausanne et à Genève pour comprendre le lien entre la consommation d’électricité et les pratiques sociales. Nous parlerons de notre cadre conceptuel ainsi que de notre plan de recherche qui se focalise sur le défi important : celui d’appréhender les normes et valeurs associées à diverses pratiques sociales. Des normes et valeurs semblent converger de part le monde, en relation avec des notions de propreté par exemple (Shove 2003), ou de confort à l’intérieur des ménages (Shove, Chappells et al. 2008; Sahakian 2014). Les normes sur les températures intérieures ont beaucoup changé ces dernières décennies, d’environ dix degrés en France par exemple (voir Dreyfus 1990). Néanmoins, il y a peu de discussions publiques autour de la question suivante : comment nos espaces peuvent devenir moins dépendants de la climatisation ou du chauffage artificiel par exemple (Cool Biz au japon reste un cas intéressant, voir Shove, Pantzar et al. 2012). Wilk propose que les lois sociales puissent être débattues dans un discours public qui servirait à contester ou à renforcer la norme. Nous ne savons pas encore comment ces formes de contestation peuvent casser des pratiques non-soutenables existantes mais proposons de mieux théoriser le lien entre pratiques sociales et normes et valeurs qui tendent à des modes de consommation plus durables – un constat que nous avons déjà commencé à étudier ailleurs (Sahakian and Wilhite 2014). Dans cet exposé, nous parlerons de l’importance des normes et des valeurs en théorie et en pratique, avec quelques suggestions sur la manière dont les normes peuvent être appréhendées par la recherche empirique. Nous mentionnons les limites de certaines méthodes qui semblent valider le décalage entre les valeurs et les actions pro-environnementales (Blake 1999, Kollmuss and Agyeman 2002; Shove 2010) car les attitudes et les perceptions ne reflètent que peu les comportements actuels des personnes (Barr and Prillwitz in Fahy and Rau 2013). Par une approche des pratiques sociales, nous proposons des méthodes ethnographiques, basées sur des entretiens en profondeur et des observations, ainsi qu’une vision de la consommation d’électricité comme faisant partie des pratiques sociales. Le défi de distinguer les normes et valeurs explicites de celles qui sont implicites sera aussi discuté.

MOTS CLÉS : théorie des pratiques sociales, ménages, Suisse, électricité, normes, valeurs.


Habitat participatif : changer les rôles ?

Lidewij TUMMERS (Université de Technologie/Faculté d’Architecture et de construction de l’environnement)

On observe une ré-émergence du logement coopératif ou habitat participatif en Europe. Le développement de l’habitat participatif attire l’attention par son modèle innovant de logement, l’utilisation de matériaux écologiques et des énergies renouvelables. Les habitants renouvellent la conception non seulement de l’impact environnemental, mais aussi de la gestion du logement, des rapports à la propriété et au vivre-ensemble.
L’habitat participatif constitue pour les ménages une transition entre être consommateurs et devenir producteurs de services, soins, énergie, etc. Malgré l’intérêt général, jusqu’à présent, la contribution réelle du mouvement de l’habitat participatif à la production de logement et sa pertinence dans la transition énergétique, n’ont pas été établis.
Un deuxième changement de rôles, qui pourrait trouver sa place dans l’habitat participatif, est la rupture avec les stéréotypes de genre. Certaines études concluent que ceci explique l’intérêt majoritaire des femmes. D’autres chercheurs signalent l’avantage de partager les tâches domestiques. Mais là encore, le fait que habitat participatif soit un modèle émancipatoire n’a pas été établi.
A partir d’enquêtes de terrain réalisées au Pays Bas, en France, en Allemagne et en Espagne, ainsi que d’expériences dans d’autres pays européens, notre proposition croise les orientations écologiques avec la dynamique de genre. La proposition explore ce lien direct qui existe par exemple dans la conception, la gestion et l’entretien des composants techniques dans les projets. La contribution considère aussi les mécanismes indirects qui ne favorisent pas l’habitat participatif, comme par exemple les modèles de calcul qui se basent sur des modèles standardisés de logement et d’usage, dans lesquels l’habitat participatif n’entre pas. De la même manière, les concepts de haute performance énergétique, comme l’habitat passif, représentent une orientation plutôt technique et peuvent être critiqués pour ignorer les cultures d’usage, y compris les stéréotypes genres.

MOTS CLÉS : habitat participatif, énergies renouvelables, transition énergétique, ville partagée.